Pensez au Bilan de compétences et dites stop aux idées reçues :
4. « Le bilan, ça n’apporte rien »
La condition sine qua non d’un bilan de compétences réussi est l’engagement et l’implication de la personne. Je ne le répéterai jamais assez. Au-delà, d’une relation de confiance qui doit s’instaurer entre la personne et son consultant, ce dernier vous informe, vous accompagne dans votre réflexion, mais ne pense, ni ne fait à votre place.
Le bilan de compétences est un travail introspectif, de connaissance de soi, d’identification de ses atouts et des axes de progrès. Il s’agit de comprendre les choix d’orientation, les différentes expériences professionnelles, ce qui vous a fait changer de voie, d’entreprise, ce qui vous a plu et déplu dans chacune d’elles.
S’en suit la réalisation d’un portefeuille des compétences. Ce travail est primordial car bien souvent, l’être humain oublie, ne se rend plus compte de l’éventail des compétences qu’ils ont acquis tout au long de ses différentes expériences ou alors les minimise !
Cette vue éclairée de toutes ses compétences aussi bien de ses connaissances, de ses savoir-faire que de ses qualités personnelles est une des pierres angulaires à la confiance en soi.
La deuxième étape du bilan est de se questionner sur vos valeurs, vos besoins et motivations au travail ! Quel est votre environnement de travail idéal ?
Les échanges avec le consultant, la veille documentaire, les questionnaires et outils utilisés permettent d’entrevoir de nouvelles pistes professionnelles. L’entourage professionnel et personnel de l’individu peuvent être également mis à contribution au travers de questionnaires pour recueillir leurs avis sur les métiers/secteurs d’activités dans lesquels ils vous voient ou non.
Ces hypothèses sont alors confrontées à la réalité du marché. Ce métier est -il en tension ? Quelles sont les formations nécessaires à l’exercice de cette profession ? Est-ce compatible avec ma vie, mes contraintes qu’elles soient d’ordre financières, de mobilité de santé et/ou familial.
Car un projet professionnel est un projet personnel !
Une fois, un projet prioritaire et alternatif confirmé, nous nous attelons à chercher les organismes de formation, les moyens de financement, à structurer la démarche de recherche d’emploi (identifier les jobboards relatifs à son secteur d’activité, géographique…) et/ou de création d’entreprise, retravailler les outils de candidatures.
A la fin du bilan de compétences, un document de synthèse vous ai alors remis retraçant les pistes validées avec un calendrier pragmatique et concret avec les différentes étapes du/des projets. L’individu ayant réalisé le bilan de compétences est le seul propriétaire de ce document ! Même lorsque que c’est l’entreprise qui l’a financé !
5. Je n’ai pas les moyens de financer mon bilan de compétences….
Le droit individuel à la formation a été introduit par la loi du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle. De 2004 à 2014, les heures DIF ont pu être acquises par les salariés. Depuis 2015, le Compte Personnel de formation est entré en vigueur.
Depuis la réforme de la formation professionnelle, chaque salarié dispose d’un crédit de 500 euros par an ou de 800 euros pour des personnes ayant un diplôme inférieur ou égale au niveau V.
· Chaque salarié peut donc bénéficier du financement d’une action de formation, d’un bilan de compétences ou d’une VAE par le biais du DIF et du CPF.Contactez l’OPCO dont vous dépendez. Vous ne le connaissez pas ?Rendez-vous sur le site è https://www.trouver-mon-opco.fr/
· Les travailleurs indépendants qui cotisent à l’AGEFICE et au FIF-PL peuvent également mobiliser leurs fonds d’assurance formation pour réaliser un bilan de compétences.
· Vous êtes chercheur d’emploi et avez suffisamment d’heures. Votre interlocuteur unique est le Pôle Emploi. S’il vous manque des heures, vous avez la possibilité de demander une Aide Individuelle à la Formation (AIF) auprès de votre conseiller Pôle Emploi.
Donc autant de possibilités qui s’offrent à vous,…
Prenez soin de vous et de votre esprit !