« Pourquoi fuir le changement est un choix risqué ? »

🔸La zone de confort : une illusion qui vous empêche de changer ?

Nous évoluons au quotidien dans ce qu’on appelle une « zone de confort ».

Cette zone de confort, c’est un espace à la fois physique et mental que nous avons construit à l’aide de pensées et d’habitudes répétitives et rassurantes. Selon un processus neuronal bien rodé, notre cerveau aime associer ce qu’il rencontre à ce qu’il connaît.

Cette zone de confort s’étend aussi à notre environnement de travail.

⁉ Vous faites un métier que vous connaissez bien, dans une entreprise dont vous avez acquis les codes, où le rythme, les usages et les collègues vous sont familiers ?

⁉ Cet équilibre vous semble important et vous n’iriez jamais le perturber volontairement ?

⁉ Vos tâches quotidiennes, par leur répétition, vous donnent l’impression que votre poste actuel n’est pas concerné par les changements rapides qui s’opèrent dans le monde professionnel et plus généralement dans la société ?  

⁉ Vous songez parfois à évoluer dans votre travail, à changer d’entreprise ou bien même à changer de métier, comme 46% des Français. * ?

Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions, vous êtes dans votre zone de confort.

Néanmoins, vous considérez le changement comme une trop grande prise de risque. Vous préférez ne rien tenter, plutôt que de risquer l’échec et de rencontrer des difficultés aussi bien morales qu’économiques.

 

🔸En sortir et faire le choix du changement présente un risque, mais fuir systématiquement le changement n’est-il pas un plus grand risque encore ?

Dans le monde actuel, que nous qualifions sous l’acronyme VICA (Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu) s’adapter est une nécessité à laquelle aucun de nous ne peut échapper.

Si vous faites le choix de l’attentisme, vous prenez le risque de ne pas anticiper les mutations et de vous retrouver contraint, dans l’avenir, de changer brutalement, ou bien de ne pas y parvenir.

L’obsolescence des compétences en entreprise est une réalité. Alors qu’en 1987, la durée moyenne de vie d’une compétence était de 30 ans, aujourd’hui une compétence devient obsolète en 5 ans.

D’ailleurs, 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore. *

Continuer de se former et d’évoluer dans son travail, c’est s’assurer de rester employable.

 

🔸 Mais alors, comment lutter contre votre résistance naturelle au changement ?

✔Étape 1 : Gérer ses émotions.

C’est d’abord un processus émotionnel, il faut parvenir à faire face aux émotions liées à la peur du changement comme le stress, le doute ou l’anxiété.

La visualisation constitue un bon outil. Il faut s’imaginer tel que l’on sera une fois le changement opéré : plus épanoui.e, plus compétent.e, fier.e du chemin parcouru etc…

Le cerveau fait difficilement la différence entre le souvenir, la projection et le moment présent. Nous pouvons être tristes à propos d’un évènement terminé, ou bien enthousiastes et impatients qu’un autre arrive.

Il produit donc les mêmes hormones que si vous étiez entrain de vivre l’évènement, c’est pourquoi les pensées positives et motivantes facilitent le passage à l’action.

✔ Étape 2 : Accepter de désapprendre ce qu’on sait.

Ensuite c’est un processus de désapprentissage, pour renoncer à ce que nous avions et oublier ce que nous savions afin de se construire une nouvelle représentation.

Il est difficile de renoncer à ses certitudes et abandonner certains de ses réflexes, mais c’est un passage nécessaire pour procéder au changement.

✔ Étape 3 : Réapprendre.

Puis enfin, vient le processus de (ré)apprentissage. Changer implique d’acquérir d’autres connaissances, d’agrandir notre champ de vision.

Pour changer, nos idées par des actions concrètes. Plus vous initierez des petites actions tournées vers le changement que vous voulez opérer, plus vous parviendrez à accepter l’idée d’évoluer et cela vous paraîtra moins intimidant et plus accessible. Le cerveau se conditionne au changement par l’addition de ces actions.  

Vous formez au digital, oser candidater à un poste, prendre plus souvent la parole en public, réduire votre niveau de stress au travail… Peu importe la nature du changement, il nécessitera forcément un effort continu de votre part. Jusqu’à ne plus être perçu comme un effort du tout.

 La peur du changement vient principalement du fait qu’il comporte une part d’inconnu. 

🔸Un nouveau paradigme

 Et si on essayait d’être davantage ouvert au changement, soucieux d’évoluer et curieux de l’environnement qui nous entoure ?

Et si on luttait contre nos propres croyances limitantes ?

Adoptons de nouvelles habitudes, restons en veille sur notre métier, sur notre secteur d’activité et sur les opportunités du monde de la formation !

Acceptons aussi de ne pas savoir et d’être perpétuellement remis en cause dans nos connaissances et nos certitudes dans notre travail.

Être acteur de sa vie professionnelle est un moteur pour celle-ci, et permet d’éviter tout autant l’obsolescence ou la dépréciation des compétences, que la démotivation au travail.

En initiant le changement, vous investissez pour demain.

Alors commencez dès maintenant !

 

* selon une Etude réalisée par l’Institut de l’entreprise sur un échantillon de 1003 actifs en mai 2019.

* source : OCDE

* selon une étude de Dell et de l’Institut du Futur publiée en 2018.  

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